En vadrouillant, on s'aperçoit qu'on rencontre plus de monde qu'on ne l'aurait imaginé. Parce qu'on partage avec eux les moments sympathiques mais aussi parfois les petites galères, on s'est dit que c'était l'endroit où l'on pourrait leur faire un clin d’œil et vous les présenter...


Michael     Siem Reap   [ made in USA ]

C'est lors de notre première soirée à Angkor Wat que nous rencontrons Michael (prononcez maïkeul), jeune américain aux airs de Jake Gyllenhaal, en voyage de plusieurs mois à travers l'Asie.  Kira avait déjà partagé un dortoir avec lui quelques semaines auparavant, le contact fut donc aisé. Plein d'humour et très ouvert, nous prendrons un véritable plaisir à arpenter, deux jours durant, l'ancienne cité Khmère en sa compagnie. On ne le remerciera jamais assez pour sa fameuse playlist musicale ( ainsi que notre tuktuk équipé d'une sono ) qui nous offrira une fin de journée mémorable lors notre retour à Siem Reap... Jimmy Hendrix et temples en toile de fond. Ce fut un moment comme on les apprécie. 





Aurélien     Kompong Cham     [ Sourire et bonne humeur ] 

Il est encore tôt, 7 heures du matin environs. Nous nous installons à la terrasse d'un café pour prendre notre petit dèj. Il fait bon, nous sommes à Kompong Cham depuis hier. A côté de nous, se trouve Aurélien avec qui nous engageons la discussion. Nous comprenons tout de suite qu'il est un bon vivant et qu'il est bien difficile de s'ennuyer avec lui dans les parages. Il nous dit attendre une amie à lui, rencontrée la veille et avec qui il va visiter les environs dans la journée. Quelques minutes plus tard, nous voyons arriver l'amie en question qui n'était autre que Kira que nous avions quitté 5 jours plus tôt à Banlung. Le monde est petit et ce n'est pas pour nous déplaire.
Passionné de photo, Aurélien revient de plusieurs mois peu réjouissants en Australie. L'Asie est un bol d'air dont il compte bien profiter. Et pour lui, profiter, c'est avant tout rencontrer les autres. Ça tombe bien, le loustic est plutôt doué pour cela. On accrochera tout de suite avec son grain de folie qui nous aura donné de chouettes moments de voyage.
Quelques semaines plus tard, le Cambodge semblait vouloir être généreux avec nous et nous persuader que hasard fait bien les choses. C'est ainsi que nous recroiserons sa route à Kampot dans l'allée de l'auberge dans laquelle nous venions d'arriver en milieu de soirée après un long périple en bus. Il n'en fallait pas plus pour que nous partagions encore quelques jours de découverte. Entre pause pêche dans petit village, dégustation de crabe après réparation de scooter en compagnie de la pétillante Patricia, soirée ciné ou basket improvisé dans une cours d'école, il nous guidera de Kampot à Kep sur les sentiers qu'il arpentait depuis déjà quelques jours... avec une bonne humeur qui titille encore nos zygomatiques!



Kira     Banlung    [ easy going with Kira ]
photo par Kira

Après un passage de frontière étrange entre le Laos et le Cambodge, le bus nous arrête au milieu d'un carrefour. Il se rend à Kratie, nous, on file vers l'est. En montant dans un nouveau van, nous restons en compagnie d'Emilie et Matthew, ainsi que de Kira, allemande et voyageuse en solitaire. A Banlung, nous nous baladerons une journée en moto en leur compagnie avant de prendre chacun des routes différentes, Kira se rend dans le Mondolkiri s'approcher des éléphants.
Mais le voyage est fait de bonnes surprises et de retrouvailles impromptues. Cela nous arrivera à deux reprises avec Kira. Tout d'abord à Kompong Cham (voir rencontre d'Aurélien plus haut), puis dans le bus nous menant de Kep à Phnom Pen. En tout, , nous passerons une dizaine de jours de voyage avec elle.
Calme, curieuse, souriante, avide de rencontres et toujours partante pour découvrir de nouveaux horizons, Kira est une voyageuse avec qui il est facile de partager la route. Aujourd'hui, il nous est bien difficile de penser au Cambodge sans penser à cette mangue-addict dont on espère recroiser la route un de ces jours...



Edona et Jonas     Cat Ba     [ Deux petits suisses allemands en vadrouille ] 
photo par Philippine

En attendant le bus en compagnie de Lise et Paul pour quitter Tam Coc au petit matin, nous rencontrons Edona et Jonas, eux aussi en partance pour Cat Ba. Puisque nos quelques jours à Tam Coc s'étaient déroulés sous le précepte du "plus on est de fous plus on rit", il n'y avait pas de raison que l'on ne continue pas dans notre lancée. C'est ainsi, qu'arrivés à Cat Ba nous nous dirigreons tous dans le même hotel et passerons notre première soirée ensemble après que Philippine et Mathieu nous aient rejoint avec succès.
Edona, travailleuse sociale et Jonas, ingénieur, voyagent tout en douceur durant plusieurs mois en asie du sud-est. De prime abords réservés, ils s'avèreront être de bon vivants avec qui ce sera un plaisir de passer du temps. C'est dans la langue de Shakespeare que nous passerons nos soirées tous les huits et visiterons, le temps d'une journée en bateau, la mythique baie d'Halong dans une ambiance décontractée et réjouie malgré le temps maussade.
Nous les quitterons pour le rejoindre le nord du Vietnam en espérant les revoir un peu plus tard autour d'un bon croissant... Pris par le temps et nos visa venant bientôt à expiration, nous n'aurons pas la possibilité de les retrouver à Sapa en compagnie de nos 4 autres acolytes (Lise, Paul, Philippine et Mathieu)...ce n'est que partie remise.



La fine équipe     Tam Coc     [ easy riders ]
photo par Mathieu
Premier jour à Tam Coc. C'est en cherchant l'inspiration pour le repas du soir que nous jetons un œil à l'assiette de Philippine et Mathieu, deux petits infirmiers lyonnais aventuriers et bons vivants, en long voyage asiatique à bord de leur moto (parfois capricieuse mais toujours prête à partir). Leur proposition de goûter avant commande nous a finalement amenés à diner ensemble autour de quelques bières, nous faisant oublier la journée pluvieuse que nous venions de passer. La mayonnaise ayant plutôt bien prise entre nous, nous nous donnons rendez-vous pour arpenter la région après une bonne nuit de sommeil.
Avant d'aller nous coucher, nous tombons sur Lise et Paul, deux québécois globe-trotter aux expressions inqualifiables et drôles que Philippine et Mathieu avaient déjà croisés un peu plus tôt au Laos et au sud du Vietnam. Nous leur proposons donc de se joindre à nous pour le cyclotour du lendemain.
En attendant nos compères à la terrasse de l'hotel, nous faisons la connaissance de Corinne, une nantaise-comptable (confondant les billets de 10 000 et 100 000 dongs, parce qu'on aime les paradoxes) reflexologue-motarde pleine d'énergie au rire communicatif qui voyage seule durant quelques semaines au Vietnam. C'est tout naturellement que nous l'inviterons à continuer la discussion en prennant part à notre sortie du jour.
La fine équipe étant enfin constituée, nous passerons deux jours à nous balader dans l'amusement et la bonne humeur. Ce fut l'occasion pour nous (mais aussi pour nos compagnons) de recharger les batteries dans un pays pouvant parfois être nerveusement épuisant pour le voyageur.
Après cette pause ensoleillée, Corinne nous quittera pour le nord tandis que nous rejoindrons Cat ba avec Philippine, Mathieu, Lise et Paul. Nous nous retrouverons à nouveau tous les six dans le nord pour une chevauchée fantastique à bord de nos scooter rutilants avant que chacun ne continue son petit bonhomme de chemin, pour, qui sait, se recroiser ici ou là pour notre plus grand plaisir.



Marie-Hélène et Pascal     São Luis     [ Un couple tout en douceur ]

Sur le quai de Sao Luis, c'est en attendant le bateau pour notre escapade à Alcantara que nous apercevons un homme fumant une cigarette électronique...Piqué de curiosité, Vinz entame alors la conversation, à peu près persuadé que nous avions affaire à deux petits frenchies. Et oui, la cigarette électronique peut être vecteur de sociabilité même à l'autre bout du monde.
C'est donc grâce à la vapote que nous feront connaissance avec Pascal, et Marie Hélène, deux parisiens en vacances au Brésil pour quelques semaines. Nous visiterons Alcantara en leur charmante compagnie (après une traversée houleuse et arrosée depuis São Luis) pour finir la soirée à la terrasse d'un délicieux restaurant à se délecter d'une bonne bière au son des rythmes endiablés brésiliens.
Ce sera pour nous une vraie bouffée d'air pur de partager ces moments avec eux.
Après plus d'un mois sans grande interaction sociale et une baisse de moral face à l'insécurité brésilienne que l'on ne cessait de nous rappeler, nous pouvions enfin souffler et tout simplement profiter... Leur gentillesse et bienveillance à notre égard nous aura redonné plein d'énergie pour reprendre la route, un guide de la langue brésilienne en poche et un bon polar dans les bagages...nous avons eu l'impression d'être chouchoutés et ne saurons assez les remercier pour ces instants de quiétude!



Mirka     Rurrenabaque     [ Une slovaque voyageuse et explosive ]

Rodovaria de Rurrenabaque, nous sommes jeudi soir, il doit être 21h. Nous attendons le bus qui doit nous emmener à Trinidad... C'est alors que l'on voit débarquer cette grande demoiselle avec une énergie explosive et en pleine rébellion contre la lenteur amazonienne. Au même moment, nous apprenons que le bus est cassé et qu'il ne viendra finalement pas... cette petite aventure nous fera échanger longuement avec Mirka, essayant tant bien que mal de faire relativiser sur la situation. Rendez vous pris le lendemain même heure même endroit. Finalement, nous ferons le voyage en sa compagnie et la retrouverons le jour même au milieu de nulle part (elle était descendue avant Trinidad) attendant le même bus que nous pour aller à Concepcion. Elle nous racontera ses mésaventures de la journée et nous nous délecterons à pester ensemble sur cette journée interminable.
Nous passerons en tout trois jours en sa compagnie, avant de nous séparer. Trois jours où nous apprendrons à connaitre avec grand plaisir cette Mirka voyageuse hypersociable au caractère bien trempé et au sac à dos bien trop lourd qui s'avèrera être un personnage des plus attachants. Après une dernière rencontre improbable à San Jose de Chiquitos, nous partirons vers l'est pour bientôt rejoindre le Brésil et la laisser voguer vers Santa Cruz.



Sébastien     Rurrenabaque     [ Sébastien ça rime avec épicurien, et ça lui va bien ]

Nous étions depuis deux jours à Rurrenabaque, installés dans un petit hostel bien agréable, à profiter de la ville et à chercher l'agence avec laquelle nous allions aller faire un tour dans la forêt en finissant par être, il faut le dire, quelques peu démoralisés par notre indécision.
Au milieu de ce décor, on va faire la connaissance d'un garçon bien atypique mais fichtrement sympathique, vadrouilleur-piplette-hypersociable-lover-bringueur-bosseur-cuisinier-déconneur-danseurdetango... un bon vivant quoi. Finalement, comme la ville nous plaisait bien, que l'on rencontrait du monde grâce à Monsieur Sébastien et surtout, que l'on passait du bon temps en sa compagnie, nous sommes restés 9 jours à Rurrenabaque (dont 1 parce que le bus était en panne). Nous aurons même la joie de goûter à ses bons petits plats durant nos trois jours dans la jungle (il était cuisinier pour l'agence avec laquelle nous sommes partis). On le laissera là bas en très charmante compagnie...on aura bien rigolé et on l'en remercie.


Pauline et Corentin     Isla del Sol     [Encore deux petites quenelles ]

Copacabana. On monte sur le bateau, il y a de la place sur le toit.On s'installe, on dit quelques mots...il n'en faut pas plus pour que Pauline et Corentin engagent la discussion qui durera pendant les deux heures de traversée qui nous mèneront au nord de l'ile. Une fois de plus, le monde est petit, ces deux là habitent Lyon (Pauline fait ses études de design textile à Paris) et font un périple de trois mois entre Pérou, Bolivie et Équateur...Comme le courant est bien passé avec ces deux loustics, nous voyagerons durant 13 jours ensemble, de la Paz à Sucre en passant par le Sud Lipez et surtout, Orouro, ville qui nous aura donné bien des difficultés. Nous partagerons des coups de blues face aux boliviens peu affables mais aussi de franches rigolades face à des situations quelques peu cocasses. Nous les quitterons à Sucre parcequ'ils voulaient découvrir Potolo et que nous, nous rêvions d'Amazonie.




Alice et Yoann     Canyon del Colca     [Deux lyonnais tout sourire ]

C'est en plein milieu du Canyon del Colca, à Malata, que nous avons croisé Alice et Yoann, deux vadrouilleurs autour du monde qui achèvent bientôt leur escapade de 11 mois. Là encore il a suffit d'un "vous êtes français" pour qu'une pause blabla survienne. Et bien évidemment, comme nous ne sommes jamais à une coincidence près, ces deux loustics sont lyonnais... mais, attention, comme le monde est encore plus petit qu'on ne le pense, Yoann -architecte de son état- est un ancien collègue de Mister Oliver, zigotto avec lequel je travaillais il y a encore peu (clin d'oeil au passage).
Les pauses, c'est sympathique, mais ils nous restait à tous du chemin. Nous nous retrouverons donc le lendemain à l'auberge Pachamama et passerons la journée ensemble ainsi qu'une soirée bien chouette autour d'une pizza et de quelques verres bien mérités après les 3 jours de randonnée. Partage d’anecdotes et de rigolades autour d'un Yam's endiablé.
Nous les laisserons à la fameuse gare routière d'Aréquipa, Miami les attendait...

 

Mathilde et Romain     Arequipa     [ Un couple pétillant ]

Gare routière d'Arequipa. Il doit être 9h et nous devons attendre jusqu'en milieu d'après midi notre bus en direction de Cabanaconde. Imaginez la joie qui nous emporte à l'idée de errer dans ce lieu aux vas et viens incessant et aux hurlement aguicheurs des différentes compagnies de transport. "Cusco, Cusco, Cusco", "Lima, Lima, Lima"... chaque destination est hurlée trois fois de suite afin que rien ne puisse échapper au passant. Nous sortons de là en espérant trouver un coin plus tranquille où se poser... et là, dehors, sur un petit bout d'herbe - dont on nous délogera quelques heures plus tard - on aperçoit un couple. Une question aura suffit: "Vous êtes français?". Et nous voilà en présence de Mathilde et Romain, deux petits parisiens (en fait, ils habitent la banlieue, ça nous a fait peur au début) en vacances au Pérou pour trois semaines. De fil en aiguille et puisqu'on rigolait bien, nous avons fait route commune (et dortoirs aussi) 10 jours durant. Du Canyon del Colca au Machu Picchu, nous avons aussi partagé les galères, mais ce fut un vrai plaisir.
Nous les avons abandonnés à Cusco parce que le Lac Titicaca nous attendait et que Paris les réclamait...

2 pépitos:

  1. Merci pour le Zigotto...
    Yoann a pas tellement réussi a faire pousser sa barbiche en 11 mois ;)
    J’espère que Vince va nous revenir avec un vrai taillis berbère !!

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  2. Une formidable rencontre les chupitos ! N'oublions pas le fameux Antonio Ouçerssooooo et les postillons qui vont avec ou encore le Jimmy Jimmy....Jimmitoooo ! J espere que les pomme de terre et le riz n ont pas poursuivient vince en bolivie et qu il se regale enfin ( ce gros lool ) en tout cas on est ravis de voir votre blog et de suivre vos aventures meme si on as qu une seule envie vous rejoindre!!! gros bisous à vous deux

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