Comme on ne comprend pas toujours ce qu'il y a sur les cartes et que les explications données ne nous font jamais réellement avancer dans notre quête de compréhension, on tombe parfois sur des jolies surprises, mais pas toujours....
(après quelques temps, on se rend compte aussi qu'on ne pense pas toujours à immortaliser ce que l'on mange de pire... on va essayer d'y penser)




36# Un délice   Goûté par Vinz & Céline     [ ça fait suer mais c'est bon ]

Vous l'aviez compris, nous ne sommes pas très soupe. Enfin, pour être plus précis, nous ne sommes pas soupe dans un pays où la température moyenne dépasse les 30°, même au delà des 20° d'ailleurs, la soupe c'est un peu difficile à apprécier. Pourtant, à Muang Khua -notre première étape laotienne- nous nous sommes laissés tentés. Bon, ok, la raison principale de ce choix est qu'il ne restait plus que cela en plein milieu d'après midi. Nous avions faim, nous avions soif et rien ne nous faisait plus envie que de nous poser sur une terrasse ombragée autour d'une Beer Lao. Cependant le papi tenant la petite gargote servant ce délicieux plat n'a pas été étranger à notre décision. Son sourire ravageur et son français bien conservé nous ont tout de suite mis à l'aise. Adjugé vendu, amène la soupe mon chupito!
Après une bonne demi heure d'attente -ce qui nous met en jambe pour la suite du voyage- arrivent devant nous un grand bol bien rempli, une corbeille de verdure (oui, encore elle) et une coupelle de piments verts et citron.
Si les premières cuillères nous ont délivré toutes les saveurs du bouillon, le croquant des éclats de cacahuète, la douceur des nouilles de riz, la tendresse des lamelles de porc et la fraicheur de la salade ou des feuilles de menthe ajoutées à la volée, nous avons très vite eu chaud. Oui, chaud. Non pas cette chaleur qui envahit tout ton corps de réconfort, mais plutôt celle qui prend ta bouche en otage et laisse sur ton front de petites perles de sueur peinant à se dissimuler...Inutile de préciser que nous n'avons pas eu besoin d'attaquer les piments verts, l'ensemble s'est avéré être déjà bien assez épicé pour nos frêles palais européens.
Malgré tout, nous nous sommes régalés. D'ailleurs, c'est maintenant promis, nous ne dirons plus "soupe je ne boirai jamais de ton bouillon". Et pour vous le prouver on vous en présente une autre très bientôt. Un vrai petit bijou gustatif. Si, si, vous avez bien entendu. Alors accrochez vos papilles les cocos, ça va swinguer!




35# Miam au début   Goûté par Vinz & Céline     [ les brochettes c'est toujours chouette ]

La brochette. Comment en parler. En fait, la brochette est tout simplement une institution en asie. Ici, on met tout en brochette, même les saucisses qui, selon mon humble avis, pourraient bien se passer de se voir piquer le gosier de la sorte. Enfin, si j'étais une saucisse, je crois que je préfèrerai me passer de cet apparat peu utile. Mais il est vrai qu'à bien y penser, une saucisse de rue...ça se mange sur le pouce. Tout de suite, la présence du bâtonnet reprend tout son sens.
Bon, nous n'allons pas tergiverser plus longtemps sur le statut de la saucisse en Asie et passer directement à la phase dégustation. C'est à Dong Van, dans le nord Vietnam que nous en mangerons le plus. Il faut dire que nos options repas bon marché n'étaient pas bien nombreuses dans les alentours. De manière générale, toujours bien cuites et laquées, les brochettes quelles qu'elles soient seront une valeur sûre qui nous offriront des repas certes répétitifs et lassants en bouche mais jamais mauvais ou "maladogènes" (oui, j'invente des mots quand je veux), alors pourquoi ne pas y succomber encore une fois?




34# Petits mais costauds   Goûté par Vinz & Céline     [ ça croustille ]

Tout cela se passe sur un bout de trottoir à Hanoi, en compagnie de tabourets pas plus hauts que la cheville et de tables arrivant à mi-mollet. Nous sommes dans l'esprit dinette propre au vietnam qui sied si mal aux grands dadets. Mais notre capacité d'adaptation s'est bien accrue avec le temps, alors quand on tombe nez à nez avec ces jolis beignets frits au détour d'une rue, on ne peut que se poser etessayer.
A base de viande et de champignons, ces bouchées ressemblent fortement à des raviolis frais lorsqu'elles ne sont pas encore cuites. Comme partout ici, on vous apporte le plat accompagné d'une grande corbeille de verdures dont le point commun est toujours la menthe, la salade et une sorte de pourpier...pour les autres types de végétaux, nous n'arriverons jamais à tous les distinguer. L'autre élément fondateur de beaucoup de plats de rue vietnamiens est la présence d'un grand bol de sauce à base de nuoc mam au goût à la fois salé et légèrement sucré. Le principe est simple, on attrape le beignet avec les baguettes (notre agilité pour leur maniement est devenue une légende dans l'est), on plonge quelques feuilles de verdure dans le bol, on fait prendre un bon bain à l'ensemble et hop, il ne reste plus qu'à déguster. Un résultat croustillant, tendre et rafraichissant. Ce jour là, nous nous sommes régalés... les genoux sous les bras certes, mais nos papilles ne s'en sont pas plaint.  




33# Miam   Goûté par Vinz & Céline     [on joue à l'alchimiste]

Nous nous sommes laissés tentés par ce plat typiquement vietnamien à Tam Coc. C'était l'aniversaire de Mathieu et le monsieur avait bien envie de tester la chose pour l'occasion, d'autant plus que nous avions trouvé un lieu très sympathique en bord de lac au milieu de nulle part lors de notre balade de la veille. Nous nous y rendons en avec notre joyeuse équipe à la tombée du jour. Six kilomètres à vélo, lampes frontales, chemins caillouteux et bonne humeur sont au rendez vous. Nous y serons accueillis par le chant des grenouilles en pleine période de reproduction...autant vous dire que nous étions bienheureux de ne pas dormir dans les parages.
L'ambiance était donc parfaite pour s'adonner au plaisir du Hot Pot, comprenez "pot chaud", ou fondue vietnamienne pour faire plus clair. Le principe est simple et convivial, un peu à l'image de nos fondues bourguignonnes ou savoyardes.
Un bouillon dans une marmite posée sur un réchaud et de nombreuses assiettes de garnitures: feuillages inconnus au bataillon pour la plupart, légumes, calamars, poissons, poulet... Il suffit de plonger les légumes et feuillage dans la marmite pour qu'ils laissent échapper leur saveur, puis de plonger la protéine de votre choix quelques minutes. Enfin cuit, le tout sera servi dans un bol de riz.
Une recette originale et gouteuse à refaire à la maison. Vous l'aurez compris, on a évidemment fondu pour elle!




32# Un régal   Goûté par Céline & Vinz     [les meilleurs crustacés du voyage]
Photo internet (crédit photo)

Nous revenons un instant en arrière. Parce que ce plat valait la peine d'être présenté et qu'aujourd'hui, il est grand temps de palier à cet oubli inacceptable. C'était notre seconde soirée à Ho Chi Minh. Cela faisait bien trente minutes que nous errions dans les rues à la recherche d'un petit plat qui nous régalerai. Ce ne sont pas les stands qui manquaient, mais n'étant pas encore habitués au jargon vietnamien nous étions perdu au milieu de tant de possibilités et de mystère. Les bras ballants et résignés, nous décidons de retourner à l’hôtel le ventre vide. Oui, le voyage nous a appris à préférer le jeûne au plat mal choisi. Tout à coup, nous entendons notre prénom. Nous nous retournons et cherchons d'où peut bien venir l'appel au milieu de ces rues aux trottoirs bondés de vietnamiens en plein diner. Nous apercevons alors Tan en compagnie de Monique. Ils nous invitent tous deux à leur table pour partager un repas que nous n'oublierons pas de sitôt.
S'il ne nous les avaient pas recommandés, nous n'aurions jamais osé commander de crustacés servis dans les stands de rue... nous n'aurions alors jamais découvert ces recettes si simples et pourtant extrêmement gouteuses.
Notre préférée: les moules au barbecue. Ouvertes en deux, elles sont généreusement pimentées et saupoudrées d'éclats de cacahuètes. On vous sert le plat accompagné d'une petite soucoupe dans laquelle se trouve un mélange de condiments que l'on vient mouiller de citron frai. La dégustation consiste ensuite à déposer un peu de mélange sur les moules avant de s'en régaler les papilles. Une explosion de saveurs, un vrai délice qui comblera notre faim et notre gourmandise... et dire que l'on a failli aller se coucher sans manger, quelle honte!




31# Miam   Goûté par Vinz     [presque parfaite]

Normalement, on ne se donne pas d'excuses. Mais après notre repas décevant pris sur le marché, il nous fallait contrer le mauvais sort. Quoi de mieux qu'un petit plaisir sucré, d'autant plus qu'ils nous faisaient de l'oeil depuis deux jours à chaque fois que l'on passait devant la boutique.
Dans une belle atmosphère tamisée, nous avons succombé. Une crème onctueuse, une génoise vaporeuse et du chocolat amer juste comme il le faut.
S'il fallait faire une petite remarque pour nuancer le propos, nous dirions que le bon gout de kirsch n'était pas au rendez-vous; mais nous n'attendions pas d'autre ivresse que celle du plaisir gustatif et n'avons pas été déçus. Pour une fois que l'on a vraiment la cerise sur le gâteau, ça se fête





30# Oui et non   Goûté par Vinz & Céline     [il y a quand même du bon ]

Décidemment, vous allez trouver que l'on fait les fines bouches depuis que nous sommes arrivés au Vietnam, pays réputé pour l'excellence de ses mets. Ne soyez pas mauvaise langue...nous essayons avec entrain ce que nous trouvons et sommes bien les premiers déçus d'être déçus!
Le Cau Lau est une des spécialités de Hoi An, influencée, à ce qu'il parait, par la diversité des communautés chinoises et japonaises ayant vécu dans la région. Porc, nouilles dites "cau lau", carrés croustillants, salade et menthe composent le plat. Normalement le tout est arrosé d'un bouillon dont nous avons gentiment décliné l'invitation. Nous nous installons sur un banc du marché couvert de la ville dans une ambiance calme de fin de journée. Qui n'aurait pas succombé à l'appel de ce rôti laqué qui ne semblait attendre que notre coup de baguette pour être soulagé?
L'ensemble n'est pas si mal et le porc délicieux. La première ombre au tableau, ce sera la texture gluante des nouilles et leur saveur encore inconnue au bataillon. On peut ne pas aimer des pâtes, je ne m'en serai jamais doutée. La seconde ombre sera projetée par ces chips au croustillant flatteur mais au goût intraduisible que nous soupçonnerons d'appartenir à la famille "couenne-de-porc-grillée-dans-une-huile-rance". Faute de certitudes, nous n'irons pas plus loin dans nos allégations...
En attendant, c'est la mine un peu grise que nous terminerons le repas... un bon prétexte pour pouvoir se faire plaisir avec un bon dessert, vivement le prochain plat (rendez vous en 31#)





29# Dommage   Goûté par Vinz & Céline     [mettre la main à la pâte ]

Le nem nuong est la spécialité de Hué, ancienne capitale impériale somptueuse. C'était si prometteur ces jolies assiettes garnies de végétaux, ces brochettes de poulet et cette sauce aux cacahuètes que l'on vous apporte à table et que vous assemblez tel un petit alchimiste pour confectionner vos propres rouleaux de printemps. Le principe est amusant et nous a charmé dès le début.
Malgré les couleurs flatteuses des produits, la dégustation ne fut pas exemplaire. La faute au poulet qui pour notre plus grand désarroi, n'a peut être jamais été du poulet. A cette question nous ne saurions répondre, seul bouddha en détient le secret...
Nous n'en tiendrons cependant pas rigueur au plat qui, nous en sommes convaincus, peut être délicieux. En voyage on sait bien que l'on ne tombe pas toujours à la bonne table. Alors demain on mangera sur le trottoir!




28# Mouai...   Goûté par Vinz & Céline     [quand il n'y a pas le choix ]

 La spécialité vietnamienne est la soupe ou plus communément appelée Pho, à prononcer "feu" pour les puristes. Si celui-ci ravit bon nombre de visiteurs, il ne constituera définitivement pas notre plat favori et ce, pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, pour nous, la soupe est synonyme de repas à prendre en plein hiver pour réchauffer les corps engourdis par le froid et non pas plat d'été à se remplir le gosier sous 30°, même si les spécialistes ès hydratation conseillent la boisson chaude pour rafraichir. Parce que dans la vraie vie, quand tu as chaud, tu rêves surtout d'une boisson glacée, de tomates mozzarella ou de crudités fraiches. Alors quand parfois, tu n'as pas d'autre choix que de te prêter à l'exercice de la soupe parce que tu es au bord de l'autodigestion, ce n'est pas le sourire aux lèvres que tu le fais. Nous avions souvent tendance à nous dire que nous pourrions tomber sur une bonne surprise...on peut vous répondre tout de suite, cela n'est jamais arrivé avec le Pho (on avoue, nous n'avons pas eu mille expériences non plus).
L'autre raison, c'est qu'on ne savait jamais ce nous allions avoir dans nos assiettes. Le Vietnam est au final le pays le plus fourbe en matière de menus, car quand tu as l'impression de commencer à comprendre quelques mots il y aura souvent un accent ou un petit détail que tu auras omis et qui aura pour résultat de faire de ta commande une grande énigme à la découverte pas toujours glorieuse.
Bon, en ce qui concerne le Pho Rau (ou soupe végétarienne), l'expérience n'a été ni catastrophique ni formidable. Un bouillon, des pousses de soja fraiches, une saucisse végétarienne plutôt mauvaise et quelques nouilles... le résultat fut souvent une grosse suée à la fin du repas...mais que voulez-vous ma bonne dame, quand on a faim, il "pho" ce qu'il "pho" (prononciation à la française bien sur)!




27# WAOU   Goûté par Vinz & Céline     [Une oeuvre d'art ]

C'était notre première soirée à An Binh où les Homestay sont légion. Nous ne savions pas que rester chez l'habitant nous réserverait un si beau repas. Avant ce jour là, je crois que nous n'avions jamais entendu parlé de ce poisson-éléphant. Et s'il y a une chose qui est sure, c'est qu'il nous en aura mis plein les mirettes. Fièrement dressé avec sa cape d'écailles dorées, nous avons même eu un peu de peine à y planter nos baguettes.
Ici, on le déguste en rouleau. On trempe un cercle de feuille de riz dans l'eau, on y dépose un peu concombre, de menthe odorante, de salade et enfin la chair tendre et goûtue de ce poisson aux allures préhistoriques avant de rouler le tout. Le premier mot venant à l'esprit, c'est fraicheur... qualificatif qui vaut sont petit pesant d'or dans cette région à la chaleur étouffante à cette période de l'année. Vous l'aurez compris, en ce qui nous concerne on aura adOré. Le poisson-éléphant ne nous aura pas trompé...ça aurait été comble non?




26# Encore un bon gouter   Goûté par Vinz & Céline     [des viennoiseries à la boulangerie Tous les Jours ]
Nous ne vous le cachons plus depuis longtemps: nous aimons retrouver notre âme d'enfant quand l'occasion d'un goûter gourmand se présente. A Ho Chi Minh, cela n'aura pris que cinq minutes de marche avant que notre museau ne se cogne contre une vitrine garnie de viennoiseries brillantes et odorantes auxquelles on ne sait pas résister.
Dans une déco contempo-chic-campagnarde, on fait le tour de la boutique, prenons un petit plateau en bois et y déposons la pêche du jour: muffin au chocolat, brioche à la pomme et suisse aux pépites chocolatées.
Pfiuuuuuuuu. En plus d'être jolies à l’œil, ces viennoiseries flatteront notre estomac. Une brioche moelleuse fourrée d'une petite compote parfaitement dosée, un muffin savoureux aux pépites généreuses et un feuilleté croustillant au cœur tendre.
Tout cela est peut être un détail pour vous dont la boulangerie fait autant partie du paysage que les affiches de propagande ici au Vietnam... Mais je peux vous assurer que pour nous ça veut dire beaucoup (en avant le piano)! Oui, ok, j'arrête avec les références musicales à deux franc six sous (que vous avez reconnue j'espère), c'est promis. En conclusion, ce fut une pause réconfortante comme on les aime... un gouter de rien du tout que l'on aurait bien pris Tous les jours!




25# A croquer   Goûté par Vinz & Céline     [vive les trajets en bus ]

Aux Philippines comme dans de nombreux autres pays, voyager en bus signifie également assister au défilé de petits vendeurs en tout genre à chaque gare routière ou stop effectué.
C'est ainsi que nous avons rencontré les Mani. C'était à Puerto Princessa, nous attendions dans "Christ", notre bus funky et nous sommes laissés tentés par ces sachets de cacahuètes.
Cacahuètes, oui, mais pas n'importe lesquelles. Ici, c'était un festival de plaisir et de saveurs: des grains de sel croquants sous la dent, le gout de l'arachide plutôt doux et une pointe d'ail venant relever l'ensemble (si elle ne prend pas le dessus lorsque, par mégarde, vous avez croqué dans le morceau frit glissé dans le sachet).
Les Philippins auraient une jolie recette à transmettre à nos taverniers pour redonner du peps à nos apéro-caouet' et que plus personne n'ose dire que c'est une sale manie.




24# Du poulet qui croustille   Goûté par Vinz & Céline     [la rue nous mène à la baguette]

La première fois que l'on a senti ces douces odeurs de barbecue, c'était dans l'est bolivien. Nous avions retrouvé le plaisir de déguster du "pollo" (autrement dit "poulet") et nous en étions donnés à cœur joie. Le barbecue de rue est synonyme de liberté et de plaisir facile, nous avions donc hâte de nous y frotter à nouveau.
Lors de notre premier soir à Manille, nous rencontrerons un petit monsieur un peu étrange mais bien décidé à passer la soirée avec nous. Cela faisait un mois que nous n'avions pas eu de grand rapport avec l'autochtone néozélandais et nous sommes donc laissés guidés avec joie par ce philippin original, ancien prêtre voyageur dont nous ne comprendrons pas bien la vie. Soit. Pas méchant pour deux sous, il nous amènera dans le boui-boui de rue de son frère, son cousin ou peut être juste de son voisin...car oui, le monsieur semblait manier l'art du mythe de la même façon que notre grilladin ses brochettes...c'est à dire, avec brio.
Imaginez simplement de petites brochettes de poulet nappées régulièrement d'une douce sauce sucrée et finement épicée crépitant une bonne dizaine de minutes sous un feu alimenté avec amour. En sirotant une Red Horse (bière Philippine à laquelle on délivre un bon point) au son d'un karaoké tonitruant nous observerons les allées et venues nocturnes des habitants du quartier et dégusterons ce premier repas asiatique plein de promesses... Ce ne sera pas notre dernier essai car comme vous le savez bien et d'après notre grand gourou Lao Tseu dont on suit les préceptes à la lettre: "Qui mange des brochettes fait de sa vie une petite fête".




23# Gloubiboulga indéfinissable   Goûté par Céline     [l'habit ne fait pas le moine...même en restauration]

Parfois, il arrive que nous ne soyons pas inspirés, nous petits voyageurs dont le quotidien se résume souvent à errer à la recherche d'une cantine où nos estomac étancherons leur faim, mais aussi où nos papilles pourront sourire. A Paoay, il n'y avait pas grand choix. Les rues quelques peu désertes et l’inexistence petits stands de street food auront raison de nous. Nous finirons par nous attabler à cette terrasse de snack dont le menu n'était pas si mal. Il était déjà 15h, le petit déjeuner semblait bien loin et nous étions affamés: la pire des situations pour tester un met encore inconnu...voici la morale de cette histoire.
Le Karay Kareng est une spécialité Philippine, à base de légumes et de poulet cuits dans une sauce au lait de coco. Jusque là, il n'y avait pas de quoi redouter le pire, le lait de coco était mon grand ami. Le plat était joliment présenté, je ne me suis pas méfiée. Me ruant sur l'assiette comme un bébé sur son biberon, je regretterai vite mon impatience. Comment peut on rater un plat à base de coco? Oui, comment est-ce possible? J'avoue être encore dubitative face au goût indéfinissablement infecte qui envahira mon palais dès la première bouchée. J'aurais beau essayer de persévérer, rien n'y fera. Impossible de manger ces légumes à peine cuits, ce poulet cartilagineux et cette sauce pâteuse, amère et aigre. Il ne me restera plus qu'à me rabattre sur le riz...accompagné d'une pâte de poisson fichtrement salée dont les asiatiques ont le secret qu'ils peuvent préserver encore quelques décennies voir quelques siècles, je ne courrai pas après.
Je disais que nous n'étions parfois pas inspirés, il faut croire que certains cuisiniers sont aussi familiers du genre et même si mon esprit leur pardonne, je ne suis pas sûre que mes papilles en fassent de même...



22# Un barbeuc' sweet   Goûté par Vinz & Céline     [fritas las bananas]

Toujours à Vigan, après avoir mangé notre calamar frugal quoique délicieux, nous sommes partis à la recherche d'un petit dessert. Bon, nous vous l'accordons, c'était aussi un peu par gourmandise. Il n'y a pas de mal à se faire plaisir. C'est donc au milieu des étals de nourriture et d'habillement en tout genre que nous déambulons avant de tomber sur ce stand de brochettes de banane.
On ne peut vous cacher que la friture ne nous emballait pas plus que ça, mais la robe dorée de ces brochettes fraichement cuites nous faisaient malgré tout bien envie. D'autant plus qu'ici, aux Philippines, la banane est une véritable institution servant même à faire du ketchup. Entre la banane plantain et la banane que nous connaissons en occident, la "Saba" se déguste aussi bien sucrée que salée. Bon, j'arrête ici le cours de botanique fruitière et reviens à nos brochettes.
Avant d'être plongée dans l'huile bouillante, la banane est enrobée de sucre roux pour, au final former une pellicule croustillante à la dégustation avant d'atteindre la chair douce et fondante du fruit. Vous pouvez imaginer que nous y reviendrons à plusieurs reprises, car si tous les barbecues mettent de bonne humeur, celui-ci a eu le véritable don de nous donner la banane! 




21# Enfin du bon fruit de mer   Goûté par Vinz & Céline     [petite portion, maxi plaisir]

Au marché couvert de Vigan, nous déambulions pour trouver de quoi manger. Après avoir fait toutes les petites gargotes de l'étage et peu convaincus par ce que nous y avions vu, nous finissons tout de même par nous installer chez une petite dame dont les calamars nous faisaient fichtrement envie. Il faut dire que depuis le début du voyage, nous n'avons pas vraiment mangé de bon produit de la mer, et les Philippines n'échappent pas à la règle. Nous nous habituerons à deux choses dans l'archipel. La première est que le riz n'est pas l'accompagnement, il est la base et servi en quantité généreuse contrairement à la viande ou poisson qui vient avec. La seconde chose est que le riz sera toujours servi chaud tandis que son accompagnement protéiné sera froid...il attend à être dégusté depuis des heures dans une marmite sortie du feu. On fini par s'y habituer, de toute façon nous n'avons pas le choix.
Bon, passé cette introduction sur les us philippins, je vais quand même finir par vous raconter le calamar. Et bien celui-ci était impeccablement cuit, tendre à souhait et fondant dans la bouche. Une sauce soja légèrement relevée et un goût de piment doux apportaient toute sa fraicheur au plat. Un vrai plaisir dans une mini assiette, on en aurait bien repris.




20# Une chique amère et piquante   Goûté par Céline     [essai non transformé]
Photo internet (crédit photo)

Durant notre soirée à Batad, Ephraim était bien décidé à me faire mâchouiller le Bétel. On le nomme ici Moma et c'est une institution: des ados aux papis tout le monde chique du matin au soir. C'est un stimulant et coupe-faim qui donne lieu à un rituel assez agréable à observer. Ce dernier consiste à casser la noix de bétel (issu du palmier Areca) puis de l'enrouler dans une feuille de peppermint après y avoir ajouté une étrange poudre blanche. Je crois que c'est cette poudre blanche qui m'effrayait un peu. Ma question sur son rapport à  la cocaïne a beaucoup fait rire Ephi qui finit par m'expliquer que ce n'était que de la poudre de coquillage (oui,très poétique le rituel) qui permet de faciliter la libération des principes actifs contenus dans la noix.
A cours d'argument pour refuser mais aussi intriguée par la chose, je finis par me lancer dans la chique du bétel. La première impression qui se dégage de cet ensemble est fort désagréable...tout comme la seconde impression et toutes celles qui suivront. Les saveurs libérées commencent par un picotement pour dériver vers de l'amertume. La langue râpe, la bouche se rempli d'un liquide rouge sang et l'on fini par faire comme tout le monde, cracher toutes les 30 secondes.
Côté effets secondaires, je n'ai rien ressenti. La curiosité ne me fera cependant pas réitérer l'expérience...pour l'instant.




19# Pas si dérangeant   Goûté par Vinz & Céline     [rebelle la crête?]
Photo internet (crédit photo)

Lors de notre soirée à Cambulo, Ephraim a tenu à nous faire goûter une spécialité locale peu enthousiasmante pour nous. J'ai ce souvenir d'oreille de cochon dégustée dans un cassoulet lorsque j'étais petite qui m'a laissé, encore aujourd'hui, une certaine réticence envers certaines  expérimentations culinaires. Mais au diable les peurs, il faut savoir se lancer...ce qui ne sera pas si compliqué si l'on pense au fait que ces satanés coqs se font un plaisir de nous pousser la chansonnette toutes les nuits depuis notre arrivée à Manille. Ce sera en quelque sorte, notre manière de leur rendre la pareille. A tort, nous nous attendions à une texture cartilagineuse propice à l'aller-retour bouche/estomac. En réalié, elle se révèlera tendre et pas si désagréable. Quant au goût, nous le trouverons assez neutre (pas au point non plus d'en manger une pleine assiette, on s'entend) histoire de nous convaincre que finalement, toutes les crêtes ne sont pas indomptables.





18# On lui décerne le sucre d'or   Goûté par Vinz & Céline     [...chuttt, on déguste]

Oui, nous vous avons déjà parlé du rapport qu'entretiennent les philippins avec les gourmandises. Il y a des petites pâtisseries un peu partout, mais attention, ce n'est pas une bonne pioche à chaque fois. Il nous était donc impossible de ne pas rendre hommage à celle qui nous a le plus enchantés. Nous nous sommes perdus entre ses cake carotte-canelle, cake banane, roulés canelle ouautres brioches fondantes afin d'échapper à la pluie. Nous avions trouvé un refuge gourmand à Banaue...comme quoi parfois, le mauvais temps a du bon!



17# On en redemande   Goûté par Vinz & Céline     [une texture molle qui a du caractère]

Lors de notre seconde journée à Manille, nous parcourrons la ville de long en large afin de trouver le fameux e-liquid qui redonnera vie à la cigarette électronique de Vinz. Contre toute attente (parce que chez les geeks de l'e-cig, les Philippines sont reconnues pour la fabrication de "dripper" appelés "cloud-chasseur"... si vous avez besoin d'une traduction, vous savez à qui vous adresser), ce n'est pas si évident de s'équiper ici a des prix raisonnables. Ces derniers s'avèreront être bien plus proches de ceux que l'on pratique en Europe. Bref. Cette chasse au trésor nous amènera dans le sud du quartier de Malate, dans un centre commercial défraichi où nous dégusterons un très bon ragoût de porc sur le parking. Mais une fois de plus je m'éparpille, là n'est pas notre propos.
C'est donc dans ce centre commercial que nous allons tomber sur une cahute bringuebalante vendant de petits desserts nous faisant de l’œil auxquels nous ne saurons résister.
Le palitaw (prononcez comme vous pouvez) ressemble à une crêpe. Réalisé à base de riz, sa texture est molle, tendre et un peu gluante. L'enrobage copeaux de coco/graines de sésame apporte un peu de croustillant pour une dégustation 100% plaisir.
Le Cassava cake (gâteau à base de manioc) possède lui aussi une texture molle si bien qu'à première vue, on pourrait le prendre pour un flan (non, ce n'est pas une insulte).  En croquant dedans, on s'aperçoit très vite qu'il n'a rien à voir avec ce dernier. Il nous est impossible d'expliquer son goût, nous n'avons pas de point de comparaison.Ce qu'il faut retenir, c'est qu'on a adoré et que l'on a été bien peiné de ne plus en croiser sur notre chemin...car comme vous pouvez le deviner, si l'on aime le petit dèj, on apprécie aussi le goûter!




16# Surprise heureuse   Goûté par Vinz & Céline     [quoi, des pâtisseries ici?]

Premier matin à Manille. C'est presque toujours le moment le plus délicat, notre premier matin dans un pays. Le petit déjeuner étant notre repas préféré, il ne sert à rien de vous préciser qu'en voyage il est souvent synonyme de frustration. Nous sortons donc de l'auberge à la recherche de quelque chose pouvant ressembler à un petit déjeuner...un bout de pain, un café, un thé (mais je n'ai jamais vraiment d'espoir pour ce dernier), tout sauf du riz, du poisson ou du poulet. Nous sommes tout terrain certes, mais restons humains et faibles. Certaines habitudes sont difficiles à changer. Tels des chasseurs affamés, notre oeil scrute et dévisage toutes les vitrines, kiosques et étales croisés pour, tout à coup, tomber sur une "bakery" (prononcez "bèquewi", comprenez boulangerie en anglais). En toile de fond résonne un "Alleluia" (en réalité c'est plutôt un "Total Eclipse of the Heart" de Bonnie Tyler, ils en sont fan ici) pendant que nous collons notre nez sur la vitrine, la salive au coin des lèvres, ne sachant que choisir. Banana cake, petits rochers coco, Mamons (sortes de petites madeleines)....nous gouterons tout, même leurs pains à base de haricots rouge, étrange mais pas mauvais.
Suite à cela, nous constaterons que les Philippins sont de gros consommateurs de pâtisseries et que même si elles ne sont pas toutes d'égale valeur, elles finissent toujours par enchanter nos petits déjeuners!




15# Plus beau que bon   Goûté par Vinz & Céline     [l'oeil est trompeur]

Comme nous vous l'avons fait savoir, notre découverte culinaire néo-zélandaise n'a pas été bien étoffée. Nous vous passerons le Mc Do et le Wendy's goûtés à deux reprises histoire de changer du fameux combo shandwich-pâtes-saladederiz...bon pour le moral mais pas pour les poignées d'amour. Passons le chapitre bedaine, ici n'est pas la question.
En s'arrêtant proche du lac Tekapo, dans la région du Mont Cook, nous sommes tombés sur un joli petit bar tendance "bobo" à la déco impeccable et aux vitrines remplies de jolies pâtisseries ou smoothies frais.
Après nos 26 jours de disette côté plaisir alimentaire, nous avons décidé de sortir les billets et de s'offrir un goûter à faire pâlir les gamins. Après avoir commandé, on nous apporte deux jolis gâteaux trônant sur une planche en bois décorée de nappage chocolat. Autant vous dire qu'à ce moment précis, nous sommes intimement convaincus que la dégustation sera parfaite. Voilà l'erreur. Ne jamais présager de la valeur du goût à la simple vue d'un plat. Oui, facile à dire mais comment on fait alors? Et bien... il faut sentir. Parce qu'à ma connaissance, s'il existe un vrai "goût de l'odeur"(vous me suivez n'est-ce pas?) il n'existe pas de "goût de la vue". Les sens sont fourbes! Et dans ce cas précis du petit cheesecake tout mignon avec sa petite gelée de framboise, nous avons été bernés. Ce n'était pas mauvais, mais pas à la hauteur du visuel. Une pâte un peu dure, une crème à la limite de la rancitude (barbarisme assumé) et une gelée qui pour le coup, relevait le niveau.
La leçon est retenue mais il n'est pas sur que l'on ne remette pas un jour les deux pieds dans un joli plat!




14# Sympa au début...   Goûté par Vinz & Céline     [lassitude quand tu  nous tiens]

Après notre mois sud américain de sandwich-plastique fait maison (parce que oui, en Argentine la vie est chère mon bon monsieur) nous nous faisions une joie de découvrir de nouveaux produits en espérant qu'ils nous offrent enfin des saveurs dignes de ce nom. Parce qu'après tout, équipés de notre jolie popote, il n'y avait pas de raison que l'on ne joue pas à la dinette 3 étoiles.
Nos premiers pas au supermarché ont été féériques. De jolis légumes, du pain qui sent bon, des petites sauces, du jambon qui ressemble à du jambon, du fromage (beaucoup trop cher)...bref, vous l'aurez compris, c'était le paradis pour les frustrés des papilles que nous étions devenus. Très vite, nous avons innové avec des sandwich pastrami-hummous-radis, jambon-tomate-pesto...puis jambon-radis-hummousàlacarotte, puis pastrami-tomate-hummousaucitron, puis...bon, en fait, nous avons innové une semaine durant laquelle nous sommes restés béats d'admiration devant nos petits encas pour très vite s'apercevoir que toute bonne chose finira toujours par lasser...




13# Une explosion de plaisir   Goûté par Vinz & Céline     [un festin de roi]

Comme vous avez pu nous l'entendre dire, avant notre arrivée au Brésil, nous avons traversé un grand désert culinaire (mis à part quelques jolies découvertes... ne broyons pas du noir) qui commençait à endormir nos papilles et affamer nos esprits.
C'est avec la ferme intention de changer de régime que nous commençons donc à arpenter les rues de Corumba. En entrant dans ce petit restaurant aux allures de self haut de gamme, nous prendrons un peu peur à l'idée d'une note plus que salée...peur vite balayée à la découverte de ce buffet "tout à volonté" offrant légumes variés, sauces diverses, viandes brillantes et parfaitement grillées...peu importe le prix, nous ne pourrons y résister (pour les curieux, nous ne nous sommes pas ruinés: 22 reals/pers soit environ 7€). Ayant un peu de mal à croire le principe et surtout peur du supplément caché (et oui, nous sommes passés au portugais et pour ceux qui croient que l'adaptation avec l'espagnol se fait en un tour de baguette magique, nous pouvons affirmer que tel n'est pas le cas!) nous aurons un petit temps d'hésitation avant de nous lancer.
Au final le principe est simple et sans surprise: vous prenez une assiette, vous servez ce que vous voulez dans les quantités que vous souhaitez et autant de fois qu'il vous chantera... Le bonus? Une charmante serveuse qui nous apportera un plateau de viande rôtie dont on ne laissera aucune miette, pas même un bout de gras. Brésil nous t'aimons...pour le moment.




12# Délicieux mais pas toujours   Goûté par Vinz & Céline     [le chausson qui a du piquant]

Les Salteñas (prononcez "saltégnasse"...écrit ainsi ça fait vulgaire, faites abstraction) ou aussi appelés empanadas (prononcez "aimepanadasse") selon les pays, est une autre spécialité que l'on retrouve un peu partout en Amérique du sud. Leur qualité est très inégale mais lorsqu'ils sont bons c'est une vraie petite joie.
Le principe est celui du chausson dans lequel vous trouverez soit du fromage, soit un mélange à base viande ou de poulet, parfois fade, parfois bien relevé avec la plupart du temps un demi-oeuf pour égayer le tout (...oui les oeufs, vous vous souvenez...). La pâte n'est pas toujours la même, on avoue ignorer pourquoi, mais en ce qui nous concerne, nous avons adoré lorsqu'elle est fine, un peu bullée et croustillante.
C'est à Rurrenabaque que nous avons mangé nos meilleurs salteñas. C'était un dimanche, jour de l'élection présidentielle où plus rien ne se passe dans le pays et où il est donc bien compliqué de trouver de quoi se sustenter. Après de longues minutes de désespoir, nous avons miraculeusement croisé le chemin de cette petite vendeuse de rue et de ses jolis salteñas dorés... nous avons découvert avec surprise un encas bien assaisonné et plein de couleurs au petit goût de "reviens-y".




11# Super MIAM   Goûté par Vinz & Céline     [un peu comme à la maison]

C'est à Rurrenabaque que nous avons retrouvé le goût du petit déjeuner que l'on aime. Après avoir fait le tour de la ville pour chercher cette boulangerie française dont on avait entendu parlé et rentrer bredouilles à l'hostel, nous nous sommes aperçus qu'elle n'était qu' à une rue de là (oui, c'est le principe de la boucle... parfois ce que tu cherches se trouve juste à côté de ton point de départ, mais ça tu ne le sais qu'à la fin!). Nous sommes donc rentrés dans cette petite "fabrique" qui semble installée dans un vieux garage et nous sommes laissés tentés par les chocolatines, croissants et autres feuilletés à la pomme. Le tout, accompagné d'un bon jus de fruit frais... un régal.
Il faut cependant souligner un petit bémol. Et oui, pour être tout à fait francs, après quelques jours de ce régime, une lassitude nous a quelque peu envahie... bonnes les viennoiseries mais un peu trop grasses et un peu trop salées.
Malgré tout, avant de quitter Rurrenabaque, nous remettrons le nez dedans, histoire de ressentir encore une fois cette douce sensation nostalgique du petit dej' maison.




10# Un vrai délice   Goûté par Vinz & Céline     [du végétal qui a du goût]
Restaurant El Germen, rua San Alberto 231 à Sucre 

A Sucre, nous nous sommes rendus dans un restaurant végétarien histoire de pouvoir faire le plein de vitamines. Nous y avons mangé une soupe de quinoa délicieuse. Nous serions bien incapables de décrire les légumes qui la composaient ni même de définir l'origine des petites brindilles croustillantes posées sur le dessus... ce que l'on sait, c'est que l'on s'est régalé et que ça faisait du bien. On peut tout de même ajouter que la soupe de quinoa- très commune en Bolivie- est bien souvent très bonne, contrairement à sa consœur au poulet.




09# Bon mais pas toujours   Goûté par Vinz & Céline     [l'intérieur est toujours une surprise]
Photo internet (crédit photo)

La "Papa rellena" (comprenez pomme de terre farcie à prononcer "papa réyéna") est le petit encas que l'on trouve partout en Bolivie. Sur les marchés ou chez les vendeurs de rue, c'est un met très apprécié qui a pour avantage de bien nourrir son homme! A la Paz, nous en avons dégusté de très bons au Marché couvert central, mais ce n'est pas toujours le cas. Le principe: une boule de purée de pomme de terre qui a été frite (peut-être même panée) à l'intérieur de laquelle vous trouverez très souvent une garniture de viande (poulet ou boeuf), des légumes et un oeuf. Et oui, il faut savoir qu'au Pérou comme en Bolivie, après le riz et les frites ce sont les œufs qui sont rois: "Pour votre santé, mangez 5 fruits et légumes œufs frais par jour" est un slogan que l'on voit écrit un peu partout dans les rues ( bon, on ment un peu sur l'histoire du slogan dans les rues...)




08# Découverte MIAM   Goûté par Céline     [Un bon goût de paprika qui font penser aux plats de maman Chantal]

Toujours à Sucre et toujours dans le petit marché couvert où l'on passera beaucoup de temps, nous avons essayé le Picante de Pollo (prononcez "picanté dé poyo",comprenez poulet épicé). C'est un ragoût de poulet à la sauce tomate avec un goût de paprika très prononcé. Le tout semble avoir mijoté durant des heures et est accompagné de pommes de terre, de coriandre (on commence à s'habituer) et de riz. Un vrai régal qui fait penser aux bons plats de nos mamans avec un grand plaisir!




07# Découverte MIAM   Goûté par Vinz puis Céline    [Délicieux à la première tentative, difficile à digérer à la seconde]

Dans le très mouvementé marché couvert de Sucre, nous avons enfin osé goûter au Chorizo, parce que pouvoir voir (et sentir pour Céline) ce que l'on va manger met en confiance. Et ce fut une bonne découverte. Le Chorizo (prononcez "tchoridzo") est une saucisse très épicée qui n'est, à notre grand étonnement, pas du tout grasse. Comme nous devenons un peu frileux sur nos essais culinaires non fructueux, nous déciderons de reprendre ce même plat le lendemain mais aurons un peu plus de mal côté digestion...l'histoire ne dit pas si c'est parce que l'on a changé de petit stand où si c'est parce que le Chorizo est un plat qui ne se mange qu'une fois!




06# Surprise BOF   Goûté par Vinz     [Un drôle de gloubiboulga]
Photo internet (crédit photo)

Il faut goûter aux plats typiques qu'on nous dit. Ben oui, on veut bien nous, goûter à ces plats qui régalent les papilles des autochtones... sauf que ce n'est pas souvent concluant. Le Lomo Saltado est un de ces plats qui est incontournable au Pérou. Lorsque Vinz l'a commandé, nous n'avions absolument aucune idée de ce qui allait lui arriver dans l'assiette. A première vue le plat n'est pas désagréable et ressemble à une mixture aux inspirations asiatiques, composé de boeuf sauté, d'oignons, de tomates et de frites, le tout accompagné de riz. A la dégustation il a laissé Vinz très perplexe. Autant vous dire que les frites n'étaient plus tout à fait croustillantes (un peu comme si l'on décidait de mettre des frites dans le bœuf bourguignon... étrange comme idée non?), que la viande était un peu sur-cuite et que le tout n'avait rien d'extraordinaire. Pourtant il parait qu'il existe de très bons Lomo Saltado (filet sauté en espagnol), on n'a simplement pas eu de chance. On vous prévient tout de suite, nous n'avons pas retenté pour vérifier.




05# Surprise BEURK   Goûté par Vinz & Céline    [Goûté une fois... pas deux]
Photo internet (crédit photo)

Partout au Pérou et en Bolivie les repas commencent par une soupe. Difficile d'y échapper lorsque l'on souhaite prendre "l'almuerzo" (repas du midi) dans les petits restaurants de rue où tous les locaux se pressent. Lorsqu'il fait froid, on se dit que c'est une bien riche idée cette soupe de poulet (d'où le "sopa de pollo" traduction espagnole, prononcez "sopa dé poyo")...mais lorsque l'on voit arriver un bouillon blanchâtre sur lequel flotte une patte de poulet, on a tendance à revenir sur cette première réflexion. Nous avons essayé à deux reprises de goûter à ces soupes, ce ne fut pas une réussite. Nous avons capitulé et ne nous sommes plus jamais laissés tentés... d'autant plus que le "pollo", on en mangeait déjà à toutes les sauces!





04# Découverte au marché   Mangé par Vinz & Céline    [Meilleurs sandwichs du Pérou]

C'est à Cusco, au marché San Blas que nous avons eu la joie déguster les meilleurs sandwichs depuis le début du voyage. Malgré les odeurs peu engageantes qui émanaient de cette grande halle couverte, nous nous sommes arrêtés aux stands de Marcelina et Anita, deux femmes ultra rigolotes à la bonne humeur communicative. Marcelina fait de délicieux jugos ( jus de fruits,  prononcez "rougausse") d'1 litre: tu choisis trois fruits et c'est parti pour un concentré d'énergie à 3 soles (environs 80cts d'euros). Juste à côté, il y a Anita, reine des sandwichs: là aussi, tu choisis tes ingrédients - notre préféré: oeuf, avocat, salade, jambon, oignons cuits -  et 4 minutes plus tard la magie opère.
Ce ne sont que des sandwiches nous direz vous... mais au Pérou, même un bon sandwich est difficile à trouver, la spécialité locale étant le pain sucré. Alors quand tu arrives à y échapper tu te sens heureux...





03# Surprise BOF   Mangé par Vinz    [Ni bon, ni mauvais, ça nourrit]

Comme son nom ne l'indique pas, The Salchipapas, c'est un mélange de saucisses, de frites et de mayonnaise, surplombé d'un oeuf au plat parce qu'on peut le faire, alors pourquoi s'en priver.




02# Surprise WAOU+   Mangé par Vinz & Céline    [Le meilleur de tous]
Restaurant La Picanteria - Lima (crédit photo)

Toujours dans le même petit restaurant où nous amenée Vanessa, notre hôte à Lima, nous avons mangé un excellent poisson subtilement épicé agrémenté de patates douces caramélisées. Pour Vinz, c'est un des meilleurs poissons qu'il ait mangé de sa vie (désolé pour les mamans super cuisinières).




01# Surprise WAOU   Mangé par Vinz & Céline    [Ça c'est du bon poisson cru]
Restaurant La Picanteria - Lima (crédit photo)

Nous qui ne sommes pas friands de poisson cru, il faut dire que nous avons pourtant adoré le Ceviche (prononcez "cévitché"). Le poisson est cuit par une marinade à base de citron, d'oignons et de coriandre - mais pas trop -. Au dessus, ils mettent du maïs séché/grillé un peu pimenté. Un délice. Si vous voulez vous y essayer, ça ne doit pas être très compliqué à faire et je suis persuadée qu'il doit trainer plein de jolies recettes sur le net... à vos fourneaux.

6 pépitos:

  1. je vois que vous ne vous laissez pas abattre .... super travail journalistique ... blog aussi beau que vous 2 dans ces paysages de rêve !
    On a hâte de lire la suite .... bisouilles

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    1. Merci ma belle...et encore, il pourrait y en avoir plus dans les "pas miam" mais nous n'avons pas pensé à tout immortaliser...
      On va se bouger pour la suite. Promis.

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  2. j'ai bien ri en parcourant ces lignes, vraiment c'est tellement bien écrit qu'on dirait une vrai chronique de magazine télé, et vraiment interactif pour le coup. On a l'impression d'y être. J'ai envie de vous dire bon appétit ou bon courage selon les surprises !! Bises et bonne continuation à vous -Arnaud-

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  3. Merci Arnaud.
    C'est vrai que l'on rigole après coup, mais parfois la déception est dure à avaler!
    On est ravi si tu es rentré dans le sujet et surtout d'avoir pu faire rire, c'est aussi un peu le but.
    Des bises et à très bientot

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  4. Vos photos culinaires sont magnifiques, dommage nous n'avons pas l'odeur !
    H. CLEMENT

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    1. Et oui, l'odeur est difficile à partager... parfois ce n'est pas un mal.
      Ce qui est bien, c'est que ça vous donne l'envie d'aller vérifier ce détail par vous même!
      Merci pour votre commentaire...
      On espère que les Philippines vous plairont.

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