Pour nous, mettre les pieds dans une capitale c'est comme devenir une fourmi au milieu de tant d'autres, une expérience faite d'effervescence, de bruit, de pollution et de rapidité. Mais ici rien n'est pareil. On arrive à Vientiane comme on arrive partout ailleurs au Laos: dans le calme. Il faut aussi dire que nous y étions le weekend après Pi Mai et que la ville devait certainement se reposer après avoir vécu quelques jours de fête bien arrosés.

Nous ferons une petite escapade au Bouddha Parc par un temps lourd et orageux (les photos ne rendent d'ailleurs pas grand chose), lieu créé de toute pièce à la fin des années 50 par Bounleua Soulilat, un original dont la vie est emprunte de légende et de mysticisme. Il en résulte un espace où foisonnent d'immenses sculptures représentatives des divinités bouddhistes et hindoues qui laisse tout à la fois admiratif et interrogateur face à tant de "mégalomanie" religieuse.

Entre deux promenades dans les rues tranquilles de la ville, nous nous arrêterons au magnifique Vat Sisakhet, sorte de cloitre reposant dont les épais murs périphériques sont creusées de niches accueillant plus de 2 000 statuettes à l’effigie de Bouddha. Notre réticence initiale face à une énième visite de temple laissera place à un réel enthousiasme suite à sa découverte. Nous nous réjouirons alors de ne pas avoir cédé à l'appel de l'oisiveté qui peut parfois nous attirer lorsque le mercure s'emballe et que la moiteur devient alors le seul état que votre corps connait.

Nous terminerons notre séjour ici par une soirée reposante dans un joli restaurant italien à se délecter d'une pizza au prix indécent mais au goût admirable et de profiteroles revisitées sans chocolat mais enrobées d'une chantilly vaporeuse et parfaitement sucrée (parole de quelqu'un qui n'aime pas la chantilly). Nous avions bien besoin de ce moment feutré dans une atmosphère jazzy pour nous faire oublier notre lit grouillant de punaises dans une guesthouse laissant à désirer...











0 pépitos:

fais pas ci fais pas ça... ici tu as le droit, c'est blabla

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